BABILLEBAOU ' GOLDEN RETRIEVERS

LES TARES OCULAIRES

Pour la validation des grilles de cotations, les titres de travail, les titres de champion et plus généralement dès que l'information est reportée sur le document généalogique officiel, CN ou pedigree, il faut alors que l'examen soit pratiqué chez des vétérinaires agréés, français pour l' AFEP MHOC et français ou étrangers pour l'ECVO.

Liste des vétérinaires de l'AFEP MHOC et ECVO

Pour toutes les races de retriever, est considéré comme définitif un examen clinique effectué à partir de 7 ans révolus dont le résultat est « sain ».

Golden Retriever

 

· Cataracte Congénitale
· Dysplasie de la Rétine
· Dégénérescence
rétinienne progressive
· Goniodysplasie (étude)

 

Directives concernant les tares oculaires

Un chien est considéré comme atteint si le vétérinaire a coché la case « atteint » d’une des tares listée ci-dessus.

Les tares oculaires héréditaires susceptibles d'affecter les Retrievers n'ont pas toutes la même gravité. Certaines sont mineures ou (et) faciles à éradiquer du fait de leur mode de transmission (les individus porteurs de l'anomalie l'exprimant).

Cataracte et maladies de la rétine sont graves car elles se développent plus ou moins tardivement dans la vie du chien. Elles sont difficiles à repérer du fait de leur mode de transmission et elles sont invalidantes provocant la cécité au terme de son évolution..
L'atrophie progressive de la rétine (APR) se traduit d'abord par une perte de la vision crépusculaire puis perte de la vision de jour comme de nuit. Les premiers troubles fonctionnels sont en général perceptibles vers l'âge de 4 ans. La transmission se fait sur le mode récessif.

La cataracte héréditaire spécifique aux Retrievers est une cataracte postérieure souvent qualifiée de sous-capsulaire triangulaire postérieure dans sa forme typique. Elle apparaît en général entre 6 mois et 3 ans. Elle peut évoluer, le cristallin devenant alors blanc dans sa totalité. L'œil n'est plus voyant. Elle se transmet sur le mode dominant à pénétrance incomplète. C'est à dire qu'elle peut ne pas s'exprimer ou s'exprimer de façon très discrète.

Aujourd'hui ce sont là les deux lésions oculaires héréditaires sur lesquelles le Club de Race exige une attention particulière de la part de l'éleveur.

Il convient de faire un diagnostic précoce des individus atteints non encore déficients visuels et dans toute la mesure du possible de repérer les porteurs. Les lésions ne peuvent être découvertes qu'à la faveur d'un examen ophtalmologique complet. La prudence conduit à renouveler les examens annuellement durant la période d'apparition possible. Le Retriever Club de France demande aux éleveurs de procéder aux examens à partir de 1 an et jusqu'à 7 ans. Au-delà de 7 ans - compte tenu des données statistiques d'âge d'apparition des lésions recherchées - si l'individu ne les a pas exprimées, le dernier résultat est considéré comme définitif.

Les mesures prises par le Retriever Club de France, en matière de politique d'élevage, sont le retrait de la reproduction des animaux atteints. Cette mesure conduit à une autre qui lui est complémentaire : ne plus accoupler les deux géniteurs qui sont à l'origine d'une portée avec des individus atteints.

1  - Uniformisation des MHOC recherchées par le club pour toutes les races de retrievers : sont retenues :

•  les affections dégénératives de la rétine
•  les dysplasies rétiniennes
•  les cataractes

Les autres MHOC seront systématiquement recherchées dans le cadre de l'examen complet de dépistage mais ne seront pas discriminantes pour la reproduction, les cotations et autres titres, au regard des attentes du RCF.

Explications : nous faisons le choix de ne conserver que les affections héréditaires et invalidantes. Le contrôle systématique de l'ensemble des structures oculaires dans le cadre de l'examen complet des vétérinaires de l'AFEP/MHOC, permettra d'observer une veille sanitaire sur les autres pathologies.

2 Retour à un examen oculaire tous les 24 mois .

Annulation de la décision du comité rendant le chien définitivement exempt de MHOC dès lors qu'il a plus de 3 ans et un test génétique de PRA prcd sain.

Explications : Rendre l'examen définitif fait courir le risque de passer à coté de formes différentes d'APR. Selon le recueil d'actualités sur les tests ADN publié en janvier 2012 par la SFEROV « en France, un petit nombre de chiens cliniquement atteints sont négatifs au test prcd (10%) ; cela conduit à suspecter l'existence d'au moins une autre forme d'APR.
Il est important de garder à l'esprit que chaque test ne dépiste qu'une seule mutation pour un gène donné. La réalisation des tests génétiques permet donc de définir le statut du chien pour la mutation en question (très souvent la plus fréquente) mais ne permet pas de savoir s'il ne développera pas une autre forme d'affections rétiniennes.

Passé l'age de 3 ans, certaines cataractes peuvent se déclarer.

3 – Pour la dysplasie rétinienne , seront acceptées les formes mineures et intermédiaires sous conditions :

•  évaluation du caractère évolutif par un ré-examen 6 mois à 1 ans plus tard (certificat d'ajournement)
•  Si aucune évolution, le sujet sera accepté à la reproduction mais devra être marié avec un sujet exempt de dysplasie rétinienne.

•  4 – Pour les cataractes , seront acceptées certaines formes mineures sous conditions

- évaluation du caractère évolutif de la cataracte par ré examen 6 mois à 1 an plus tard (ajournement).
- si aucune évolution, le sujet sera accepté à la reproduction mais devra être marié avec un sujet exempt de cataracte.

Explications pour les points 3 et 4 :

Le but est de ne pas éliminer du pool de reproduction des chiens porteurs d'une pathologie non évolutive et non invalidante. L'AFEP/MHOC propose d'établir un certificat d'ajournement (l'examen du chien n'est pas rentré dans la base) et revoir le chien 6 mois à 1 an moins plus tard. Sur ce point le comité demande à ce que le ré examen soit réalisé par un vétérinaire de l'AFEP-MHOC.

•  5 - Extension de l'examen gonioscopique à toutes les races, à titre d'évaluation pour 2 années afin d'évaluer la fréquence des goniodysdysplasies et leurs stades.

Explications : cette disposition s'inscrit dans le cadre d'un travail de recherche sur l'existence d'une corrélation entre la goniodysplasie et l'apparition du glaucome menée en collaboration avec le réseau européen en ophtalmologie vétérinaire et vision animale (REOVVA). Les vétérinaires de l'AFEP-MHOC proposent un dépistage systématique si le chien peut être examiné sans sédation. Dans le cas inverse, le choix sera laissé au propriétaire de réaliser ou non l'examen gonioscopique. Les résultats sont à titre d'étude pour 2 ans et donc non discriminants pour l'élevage. RETOUR INFO-NEWS.

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